Plus on a accumulé de graisse, plus le déficit énergétique
qu’il faudra créer pour perdre un kilo sera important. En résumé, plus on de la
graisse, plus on va avoir de mal maigrir. Il ne faut donc pas attendre d’avoir
accumulé trop de bourrelets avant de s’en inquiéter.
Sur le long terme, seuls 10 % des individus en surpoids
parviendront à perdre des kilos sans les reprendre après. Si les régimes
réussissent aussi peu, c’est que nous nous retrouvons confrontes a des
obstacles importants. Les suppléments vont être utiles pour surmonter ces
problèmes.
Augmentation de l’appétit
li suffit de s’interdire certains aliments pour que, par
réaction, on ait une envie subite d’en consommer. Au-delà de cet aspect
psychologique de l’interdit, le cerveau répond au phénomène de famine en
augmentant notre envie de manger.
Nous nous trouvons alors dans une situation impossible à
gérer, qui explique en grande partie l’échec des régimes. Il s’ensuit souvent
une reprise de poids importante, ainsi qu’une culpabilisation. Alors qu’en
fait, on en a trop demandé à son corps. Certains suppléments peuvent diminuer
cette sensation de faim.
Ralentissement du métabolisme
Lorsque les graisses corporelles remplacent les sucres en
tant que carburant, ce changement est perçu comme une menace, puisqu’il
témoigne d’une carence énergétique. Face à ce danqer, le cerveau va économiser
l’énergie du mieux qu’il pourra.
La pénurie énergétique provoquée par le régime se traduit
rapidement par une réduction de nos dépenses caloriques. La moitié de cette
baisse s’explique par l’allégement du corps : moins on est lourd, moins on a
besoin d’énergie pour vivre. Mais un quart de la chute des dépenses est de
l’économie pure : le corps ajuste ses dépenses par rapport au taux des calories
qu’on lui apporte quotidiennement. Le moyen pour le corps de réduire les
dépenses énergétiques est de restreindre l’activité thyroïdienne. li en résulte
une diminution de la température corporelle, un peu comme si l’on abaissait le
thermostat du chauffage afin de réduire sa facture
énergétique. Concrètement, on ressent une plus grande
sensibilité au froid et une plus grande difficulté de réchauffement. Les études
montrent que l’activité thyroïdienne des Français n’est déjà pas très
vigoureuse, même sans régime. Une baisse supplémentaire de l’activité
thyroïdienne s’avère très contre-productive pendant le régime. Certains
suppléments sont capables d’activer la thyroide, et donc la perte de poids.
Mauvaise utilisation des graisses
Plus le régime dure, moins la sécrétion des hormones
mobilisatrices des graisses est importante. En seulement quatre semaines de
régime, des baisses substantielles d’adrénaline, et surtout de noradrénaline,
sont observées, et cette détérioration se traduit par de la fatigue.
La pratique d’une activité physique en plus du régime est un
moyen de relancer la sécrétion de ces hormones. La prise de plantes
thermogéniques a aussi pour objectif d’augmenter leur sécrétion.
Bouleversement hormonal
Avec la diminution de la sécrétion thyroïdienne et des
hormones qui mobilisent les graisses, le taux d’hormones qui protègent la masse
maigre se réduit aussi. Cet environnement hormonal bouleversé a des
conséquences néfastes sur la santé.
Perte de masse maigre
Si l’on se met au régime, ce n’est pas simplement pour
perdre du poids, c’est essentiellement pour améliorer sa silhouette. Une belle
silhouette passe non seulement
par l’élimination des graisses, mais aussi par le maintien
d’une tonicité musculaire. Malheureusement, la perte de poids s’accompagne
souvent d’une fonte musculaire et osseuse. Une étude montre par exemple que 21
jours d’un régime ayant diminué l’apport calorique de 40 % provoquent une perte
de quatre kilos, constituée pour moitié de muscle et de masse osseuse. Les
pertes de masse maigre sont en général plus importantes chez les femmes que
chez les hommes.
Lors d’un régime, les pertes urinaires de c.âlciurn
duyrnentent, c.e qui explique
la baisse de la densité osseuse.
Des solutions sont apportées dans les chapitres VII et lx.
O Fatigue et irritabilité La pénurie calorique provoque une
fatigue, une irritation et des coups de barre. Ces troubles témoignent du fait
que le corps a le plus grand mal à puiser dans ses propres réserves
énergétiques, ayant trop l’habitude d’être abondamment abreuvé de calories
alimentaires. Le manque de nourriture rend aussi le sommeil plus difficile à
trouver.
Des solutions sont apportées dans les chapitres II, III et
X.
Le second rôle des compléments alimentaires durant un régime,
en plus de le faciliter, est de maintenir le corps en bonne forme.
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