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Mon poids me préoccupe!


Beaucoup d’entre nous portons notre poids sur nos épaules et dans notre tête. Réalisons-nous à quel point nous torpillons notre santé mentale? Et si l’on mettait ENFIN le cap sur le bien-être?

Lauteure bien connue Janette Bertrand affirme qu’elle devait avoir autour de 60 ans lorsqu’elle a vraiment compris que la minceur n’était pas un gage de bonheur, ni de réussite! Pourtant, elle connaissait sur le bout de ses doigts les règles d’or du Guide alimentaire canadien. Mais la course à la minceur semblait sans fin. Aujourd’hui, je réédite un livre de recettes, parce que manger, c’est vital et c’est bon! J’ai compris que bien paraître. Passe d’abord par se sentir bien dans sa peau. Je voudrais tant que les femmes ne mettent pas toute une vie à comprendre ça!

Une vie en suspens, en attendant de maigrir!

La recherche du poids parfait provoque des répercussions importantes sur la qualité de vie, affirme la nutritionniste Fannie Dagenais, directrice du Groupe d’action sur le poids ÉquiLibre. Certaines femmes en viennent à mettre sur la glace des bouts de vie entiers. Elles tomberont amoureuses, iront nager ou skier, seulement le jour où elles auront maigri! S’installe alors un cercle vicieux: diète sévère jusqu’à ce qu’on craque, sentiment d’échec et défoulement avec des aliments riches en calories vides. On reprend du poids, on se sent coupable et incompétente, et on perd l’estime de soi... La roue tourne et l’on sent, au fil des kilos qui s’accumulent, qu’on a perdu le contrôle. Il faut arriver à briser ce cycle.

Pourtant, les chiffres démontrent qu’au Québec, la moitié des femmes qui ont un poids santé souhaitent maigrir. C’est l’objectif Hohhywood, alimenté par une puissante machine médiatique. On se compare à des corps sur des photos retouchées, à des vedettes bichonnées par des équipes de professionnels, à des ventres aplanis par la chirurgie. Tout cela crée un stress inouï dans l’esprit des femmes. Résultat: on veut se conformer à ce modèle. Mais il est irréaliste, parce que dans une population, il y a des gens de tous les formats. Et ces formats là, il faut les nourrir!

J’ai compris que bien paraître passe d’abord par se sentir bien dans sa peau. Je voudrais tant que les femmes ne mettent pas toute une vie à comprendre ça !

5e montrer indulgente avec soi-même
Fannie Dagenais nous y invite: «Il faut avoir la sagesse de se fixer des objectifs réalistes. On pense qu’on a “triché”? Et si on bannissait plutôt de son esprit la notion de tricherie? Tous les aliments ont leur place, même les croustilles et le chocolat, simplement parce qu’ils existent! Il n’y a rien de mal à se les offrir à l’occasion. Et rien de mal à les refuser, quand on choisit de le faire. Lorsque les femmes ont l’impression d’avoir “triché”, c’est comme si la con sommation de l’aliment maudit venait annuler tous les efforts qu’elles font quotidiennement. Le jugement est sévère et sans merci. La minceur n’est ni une preuve de santé, ni un gage de succès. L’équilibre passe par une relation saine avec son corps et avec la nourriture, deux alliés à vie.

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