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Surpoids, troubles alimentaires et émotions


Le surpoids se situe entre le poids normal et l’obésité.

Le surpoids se situe entre le poids normal et l’obésité. Pour affirmer qu’un individu est en surpoids, on doit également tenir compte de son âge, de son identité sexuelle, et de sa taille. L’indice de masse corporelle (IMC) permet de le mesurer  on divise son poids en kilos par sa taille (en mètre) au carré. Ainsi, une personne pesant 75 kg pour 1,65 m aura l’IMC suivant : 75/(1, 65 × 1,65) = 27,5. Un IMC normal se situe entre 18,5 et 24,9. On parle de surpoids entre 25 et 29,9 et d’obésité au-delà de 30. 



Surpoids, troubles alimentaires et émotions
Surpoids, troubles alimentaires et émotions


L’IMC n’est valable que pour les adultes, hors grossesse, et ne convient pas aux personnes très musclées (culturistes). Mais ce n’est pas un outil complet car il ne prend pas en considération l’importance de  l’ossature, de la masse musculaire, ni la répartition des graisses. La mesure du tour de taille permet de compléter cet indice en partie (on utilise un ruban que l’on place juste sous la dernière côte, sans appuyer sur la peau et à la fin d’une expiration). 


Il permet mieux que l’IMC de prédire les risques de maladies cardiovasculaires et du diabète liés à un excès de masse graisseuse. Ces risques commencent à être accrus avec un tour de taille supérieur à 94 cm chez l’homme et 80 cm chez la femme.



Le surpoids en France est un problème de santé publique. Un adulte sur cinq est en surpoids. 10 % des enfants de dix ans le sont. Aux États-Unis, c’est un adulte sur trois, voire un sur deux. La surcharge pondérale est un facteur de risque pour la santé, favorisant notamment les troubles cardiovasculaires, l’hypertension artérielle, des troubles rhumatologiques, le diabète, et certains cancers. Ce qui justifie qu’on la combatte.


Le surpoids et ses conséquences


Le surpoids a également des conséquences émotionnelles insuffisamment prises en considération et étudiées. Les personnes touchées se sentent moins jolies, moins attirantes, ce qui ne surprend guère tant les critères esthétiques actuels survalorisent la minceur. Mais, plus étonnant, elles se sentent aussi moins intelligentes et globalement moins intéressantes que les autres. La surcharge pondérale provoque une mésestime de soi globale.


Le surpoids est un facteur de rejet social

Le surpoids est un facteur de rejet social. Les personnes en surpoids et a fortiori les obèses ne laissent pas indifférents. Et la pression qu’ils subissent en retour est une charge émotionnelle indéniable avec laquelle ils doivent composer. À côté du rejet provoqué par le dégoût de ceux qui se laisseraient aller, il existe à l’inverse une envie inconsciente de ceux qui osent jouir de leur supposée gloutonnerie. 



On oppose aux obèses les sportifs et les mannequins. Le comble étant que ces derniers poussent à la consommation à travers les supports publicitaires qui les utilisent. Les personnes en surpoids sont jugées moins belles, moins désirables par les autres, mais aussi molles, manquant de volonté, pesantes, encombrantes.


Discrimination pour les surpoids


Les surpoids sont victimes de discrimination tant à l’embauche qu’en diverses occasions de la vie (accès aux logements, aux transports, aux discothèques…). Cet ostracisme a bien sûr des conséquences émotionnelles sur les individus concernés. Et la charge d’émotions négatives que produit ce rejet renforce la surcharge pondérale.

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