l’enfant beaucoup de jouets plutôt que de chercher le jouet qui lui ferait vraiment plaisir.
Ou encore, en le comblant de sucreries plutôt que de lui dire les paroles adaptées,
véritablement apaisantes, quand il est triste. En général, une éducation qui, à l’image de
l’idéologie en vogue dans notre société, favorise l’excès, le « toujours plus » à la qualité de
vie, qui pousse à la surconsommation au détriment du choix réfléchi en lien avec ses
véritables besoins et envies, est un facteur de risque de prise de poids. Consommer en
surabondance est, hélas, aujourd’hui l’idéal assumé de notre société de consommation.
Excès alimentaires bien sûr, mais aussi d’activités, de technologies (télévision, téléphone,
automobile, informatique), et de signaux creux (information, publicité, Internet). Notre
société de production et consumériste forge sans cesse des marchandises à détruire ou à
digérer et fait de nous des puits sans fond.
Nous ne devons pas avaler les aliments qu’on aime comme si c’était la dernière fois
qu’on y avait accès, ni feindre de ne pas les aimer et de s’en priver au risque de craquer
pour s’en empiffrer un jour de relâche. Il est plus sain de savoir qu’ils sont disponibles et
de n’en prendre que lorsque l’envie est vraiment présente. Ne fait-on pas de même avec
ses meilleurs amis : si on les appelle quand on est disponible pour eux et qu’ils le sont
pour nous, quand le désir de les voir se fait pressant, vit-on pour autant avec eux vingtquatre
heures sur vingt-quatre ?
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